Sommaire
Cette dématérialisation est-elle possible quelle que soit la forme sociale ?
Quelles sont les conditions liées à la signature et à la datation des procès-verbaux dématérialisés ?
Comment gagner en temps et en productivité dans la tenue des registres et procès-verbaux ?
Quelles sont les conditions liées à la signature et à la datation des procès-verbaux dématérialisés ?
La signature électronique des procès-verbaux des décisions sociales doit respecter les exigences relatives à une signature électronique avancée prévues par l’article 26 du règlement européen 910/2014 du 23 juillet 2014 (règlement dit « eIDAS »). La signature électronique avancée doit ainsi :
- être liée au signataire de manière univoque ;
- permettre d’identifier le signataire ;
- avoir été créée à l’aide de données de création de signature électronique que le signataire peut, avec un niveau de confiance élevé, utiliser sous son contrôle exclusif ;
- être liée aux données associées à cette signature, de telle sorte que toute modification ultérieure des données soit détectable.
Ce niveau de signature électronique avancée est applicable à titre supplétif dans les SAS lorsque les statuts ne précisent pas les modalités de la signature électronique. Les statuts de SAS peuvent donc prévoir d’autres modalités de tenue du registre des décisions sociales et d’établissement des procès-verbaux sous forme électronique.
Par ailleurs, les documents dématérialisés doivent être datés de façon électronique au moyen d’un horodatage offrant toute garantie de preuve.
Enfin, la signature électronique implique l’utilisation de données à caractère personnel. Il est donc nécessaire d’engager certaines actions afin de garantir la conformité de ces traitements avec le règlement européen 2016/679 du 27 avril 2016 (règlement dit « RGPD »).